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Little Monsters (Urban Comics) - T1 : Little Monsters T.1 (Édition 10 ans Urban Indies)

couverture de l'album Little Monsters T.1 (Édition 10 ans Urban Indies)

Série : Little Monsters (Urban Comics)Tome : 1/2Éditeur : Urban Comics

Scénario : Jeff LemireDessin : Dustin NguyenTraducteur : Benjamin Rivière

Collection : Urban Indies

Genres : Comics, Fantastique

Public : À partir de 16 ans

Prix : 10.00€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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La critique ZOO sur l'album Little Monsters T.1 (Édition 10 ans Urban Indies)

Un comics efficace qui s’apparente au récit de teenagers horrifique dans un futur indéterminé, avec un groupe d’apprentis vampires qui vont découvrir leur inéluctable destinée… à moins qu’ils aient le choix ? Un tome 1 prometteur.

Les auteurs ont décidé de mixer récit postapocalyptique et histoire de vampire. En centrant le propos autour d’une bande d’enfants et d’adolescents qui semblent voués à rester figés dans leur âge pour l’éternité. Car tous ont été mordus par des vampires, il y a longtemps déjà, dans des circonstances que le lecteur découvre lors de flash-backs qui parsèment le comics. Paumés dans leur éternité, ces éternels adolescents (l’expression prend ici tout son sens) ont perdu le fil des années et s’ennuient dans une grande ville dévastée. Ils y survivent en mangeant des rats crus puisqu'ils n’ont pas le droit de sortir de la ville, ni de boire du sang humain. Qui le leur interdit ? Et pourquoi ne croisent-ils jamais d’adultes ? Ce tome 1 donne quelques éléments de réponse.

Little Monster - Tome 1

Little Monster - Tome 1 © Urban Comics, 2023

Le scénario de Jeff Lemire brosse un cadre énigmatique. La bande de jeunes est partagée entre respect des interdits, habités par un espoir quasi religieux d’une vie meilleure, et plaisir de la transgression. Un plaisir que certains d’entre eux vont avoir l’occasion d’assouvir. Le rythme du récit est bien maîtrisé et le travail du dessinateur Dustin Nguyen, centré sur un noir et blanc accompagné de trames généreuses, apporte juste ce qu’il faut d’oppressant. En quelques traits habiles, il donne des frimousses attachantes à ces jeunes vampires. Mais en quelques secondes, il nous fait passer de la comédie de mœurs à l’horreur, en étant aussi à l’aise dans un registre que dans l’autre.

Les personnes ayant lu le roman Sa majesté des mouches de William Golding ne manqueront pas de faire le lien entre les deux œuvres. Les autres prendront simplement plaisir à lire ce comics qui ne révolutionne ni le genre postapocalyptique ni celui des histoires de vampires, mais qui fait passer un bon moment de lecture. À voir comment la situation évoluera dans le tome 2…

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