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Chevaux de foudre

couverture de l'album Chevaux de foudre

Éditeur : Drakoo

Auteur :

Genres : Fantastique

Prix : 13.90€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.5

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Chevaux de foudre

La révolte d'une jeune fille et d'un cheval fougueux, tous deux épris de liberté. La révolte d'une jeune fille et d'un fougueux cheval, tous deux épris de liberté. Capturée à Rome, Thalie est précipitée dans le monde des courses du Déluge. Cette dangereuse compétition contraint des esclaves à chevaucher des fulgurs, chevaux de foudre imprévisibles qui peuvent tuer leur cavalier d'un éclair. Et sur la piste électrifiée, la moindre chute est mortelle. Prisonnière de l'Ecurie Rouges, Thalie serre les dents et obéit aux ordres, mais les fulgurs sont aussi maltraités que les esclaves, et dans la tête de la jeune fille, la révolte gronde. Aidée par Ira, un étalon indomptable, et Marcus, cavalier prodige, Thalie va se battre pour tenter de renverser ce système brutal. Un beau et fougueux récit, au coeur de la relation entre l'humain et l'animal.


La critique ZOO sur l'album Chevaux de foudre

Une jeune esclave qui a le don de communiquer avec des chevaux peu ordinaires, chargés d’électricité : c’est une aventure de fantasy antique mais aussi un plaidoyer pour une relation homme-animal harmonieuse. Classique et joli.

Les fulgurs sont des chevaux pas vraiment ordinaires : ils sont chargés en électricité et peuvent être très dangereux pour l’être humain. Néanmoins, ils sont l’objet de convoitise car très prisés pour les jeux du cirque à Rome, lors de courses dantesques. Les dresseurs comme les « jockeys » ont un rapport de force avec l’animal pour le soumettre à leur volonté.

Chevaux de foudre

Chevaux de foudre © Drakoo

Aurélie Wellenstein, la scénariste de Chevaux de foudre, est dans un premier temps l’autrice du roman éponyme. Aimant passionnément les chevaux, elle cite comme lectures de jeunesse Prince Noir et Flamme, séries de romans de Walter Farley. Elle a commencé le cheval à une époque où un rapport de domination malsain était prégnant dans le milieu hippique. Elle a donc imaginé Thalie, une jeune esclave qui se rebelle contre le système. Elle ressent l’émotion du cheval et sait se faire comprendre de lui. Elle seule peut réussir à monter Ira, un splendide étalon. Si elle ne le fait pas concourir au célèbre Circus Maximus, le cheval sera jugé inutile et tué.


La dessinatrice italienne Beatrice Penco Sechi (autrice du troublant Lady Doll) possède un haras avec des chevaux de course, donc elle était l’artiste rêvée pour traduire en images le monde imaginé par Aurélie Wallenstein. Christophe Arleston, le directeur de collection de Drakoo, a fait le lien entre les deux femmes. Le dessin est nerveux, électrique, mais gracieux également. La couverture donne le tempo de l’ambiance graphique : une jeune femme à l’apparence fragile et au regard intense, Thalie, et un cheval imposant, sombre, chargé d’électricité, Ira.

Prendre l’époque romaine pour un récit de fantasy nous change du Moyen-âge. L’histoire, destinée aux adolescents, reste très classique, sans réelle surprise ; mais elle est agréable à lire, portée par le dessin de Beatrice Penco Sechi qui a un style bien à elle, intéressant, à la confluence de diverses influences.

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